Sujet d'étude : Auschwitz

Publié le par M.Belmessaoud

Sujet d’étude : AUSCWITZ

http://www.pbs.org/wgbh/nova/holocaust/images/auschwitz_l.jpg
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Introduction : carte de l’Allemagne + texte la solution finale

En 1933, Hitler ne statut pas sur la « question juive ». Les juifs sont tout d’abord exclus de la vie publique, juridique, de l’enseignement, de l’armée…. En 1935, les Lois de Nuremberg amplifient ces mesures et interdisent l’union des juifs et des non juifs, dans le but de « préserver » la « race aryenne ». Dès lors, les juifs sont victimes de répression diverses. C’est en 1939 que la violence s’exacerbe : les juifs sont regroupés dans des ghettos (Varsovie), massacrés par les « Einzatzgruppen ». La solution finale est décidée en 1942 à Wannsee. Des centres d’extermination sont alors ouverts dont celui d’Auschwitz-Birkenau.

Comment se présente un camp d’extermination et comment la « solution finale » est-elle appliquée ?

I) Un camp d’extermination :  d’Auschwitz-Birkenau. 1) Rappel historique et contexte

doc : carte des camps dans le Reich + doc 1 p. 81

Le camp se situe au sud-ouest de l’ancienne Pologne. . C’est avant tout un camp de concentration destiné à recevoir des prisonniers contraints au travail forcé ( caoutchouc pour IG Farben). H.Himmler  ( chef des SS) qui décide d’étendre ce camp et de construire Birkenau.

2)  Plan d’Auschwitz-Birkenau

Doc 2 p. 81 : comment sont disposes les baraquements des prisonniers ? Où se situent les chambres à gaz, les fours crématoires ? Par quels moyens le camp était-il surveillé ? Où sont les fosses ? Comment les détenus étaient-ils regroupés ?

Le camp a été construit en 3étapes ( BI, BII, BIII). Il présente une forme rectangulaire et les baraquements sont alignés. Il y a des toilettes, des cuisines, des magasins ( stockage de denrées et des biens extorqués aux victimes)) et des hôpitaux. Des rails permettaient aux wagons de déposer les convois de prisonniers.

Les chambres à gaz, les fours crématoires équipés de chambre à gaz, les fosses communes et les bûchers sont situés à l’extérieur des baraques des prisonniers qui sont regroupés par nationalités. Le camp était surveillé et protégé par des soldats dans les miradors, des chiens et des clôtures électrifiées, ainsi que des champs de mines tout autour.  Ce vaste complexe est organisé de façon quasi-militaire et structuré.

II) Comment la solution finale est-elle appliquée ? 1) l’arrivée des convois et la sélection

Doc. 4, 5 6 p. 82-83

Dès l’arrivée des trains, une organisation méthodique se met en place : les nazis séparent les juifs destinés au travail forcé de ceux qui sont immédiatement gazés.

2) La mise à mort

Doc. 7, 8, 9  p. 83-84

Les nazis tentaient de « camoufler » aux victimes la mise à mort. La sélection permettait d’éloigner les familles entre-elles. Puis celles, destinés à être gazées se rendaient à pied ou sur des camions vers les chambres à gaz et fours. Pour inciter les détenus à y entrer, les nazis leur disaient qu’ils devaient se laver et tranquillisaient ceux qui avaient des soupçons. Les victimes se déshabillaient puis entraient dans les chambres où le gaz(le Zyklon B) est propagé ( amené dans des ambulances). A l’intérieur, l’horreur est à son comble, puisque les victimes sont serrées, piétinées et meurent dans d’atroces souffrances ( les enfants en 1er car le gaz se propage d’abord par le bas) : les victimes se bâtaient pour atteindre la porte de sortie, fermée. La plupart ne savait pas ce qui leur arrivait, même si quelques fuites ont circulé.  Enfin, les cendres étaient déversées en plein air. Pour les corps non-gazés, les fosses faisaient offices de tombe. 

Selon les chercheurs, 1 million 200 mille personnes sont tués à Auschwitz.

III) Un lieu de mémoire 1) les témoignages des survivants

L’horreur nous est connue par la découverte des américains de ce camp et des survivants. Les Américains ont fait des photographies, des films pour « informer » l’humanité de ces massacres. Après la capitulation allemande, ces photographies et films sont largement projetés aux Allemands qui n’avaient pas conscience de la »solution finale ».

Parmi les survivants : Primo Lévi ( écrivain). et Robert Antelmes, un Italien et un Français, rédigent dès leur retour en 1945 leur vécu concentrationnaire : Si c'est un homme pour Primo LEVI, L'espèce humaine pour Robert ANTELME. Tous deux racontent pour se libérer de souvenirs qui brûlent.   Primo LEVI se suicide en avril 1987. Un autrichien Jean AMERYHans MAYER écrit en français Par delà le crime et le châtiment. Il se suicide en 1978.

2) Un lieu de mémoire pour les générations futures

 Aujourd’hui, le camp est un musée à ciel ouvert qui accueille des visiteurs du monde entier. L’objectif est de conserver ce lieu témoin de la « brutalisation » des sociétés afin que les générations futures n’oublient pas.

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