Le marché du café

Publié le par M.Belmessaoud

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Sujet d’étude : Le café, un grand marché mondial

I) Les territoires de la production du café

Comment la culture du café peut-elle favoriser le développement des pays producteurs ?

A) la culture du café

Le café est sans doute né en Ethiopie  avant le 15e S.  Il est consommé en Angleterre  à partir du 17e S puis se développe dans les colonies au 18e S. Produit réservé aux élites, le café est devenu au XXe S, une boisson populaire.

B) Une plante des tropiques

Carte 2 p. 160

Le caféier exige un milieu climatique où alternent saison sèche et saison humide. Il apprécie une légère élévation altitudinale, la fraîcheur, l’ombre, les sols légers, bien égouttés mais fertiles. L’arabica préfère se situer entre 1000 et 2000 m alors que le robusta se développe sur les basses terres. La variété caturra, mise au point au Brésil, permet de s’affranchir de l’ombrage et de planter 5 fois plus de pieds à l’hectare. En outre, le caturra produit plus vite et sa cueillette est plus aisée, mais il est fragile et coûteux à l’entretien.

Photographie doc 2,3 p. 166.

La culture traditionnelle dans les plantations familiales ( 5-10ha)  se maintient mais aujourd’hui, c’est                      la monoculture intensive qui domine ( bas salaires, pollution, appauvrissement des sols).

C) l’impact sur les paysages

doc. 6 p. 155

II) Un marché inégal, soumis à de fortes fluctuations :   Comment le marché du café s’organise-t-il ?

A) l’étalement des lieux de production   carte 1 p. 168

L’Ethiopie et le Congo sont le berceau de l’arabica et du robusta, dont les plants sont aujourd’hui cultivés sur tous les continents de la zone intertropicale. L’arabica (Amérique Centrale et du Sud, Est de l’Afrique) offre un goût délicat, un arôme fruité alors que le robusta ( Afrique de l’Ouest, Inde, Sri Lanka et Vietnam) vaut pour sa concentration de caféine.

B) Un marché sous influence  carte 4 p. 169

La caféiculture fait vivre 125 M de personnes, dont 25 M de petits producteurs

La demande vient à 85 % des pays développés, provoquant 10 MM de dollars d ‘échanges.

La production annuelle tourne autour de 100 M de sacs de 60 Kg ( 7.7 M de tonnes), produits dans 70 pays, dont 49 pays du Sud ( Le Brésil, Colombie, Vietnam, Ethiopie…)

Enfin, 4 grandes multinationales dominent le marché du café : Sara Lee, Nestlé, Procter et Gamble, Altria

Si les consommateurs sont au Nord, les producteurs sont au Sud le long de la « ceinture dorée »

doc. 5 p. 169

Les récoltes peuvent varier dans de fortes proportions si bien que les prix connaissent des fluctuations incessantes à la bourse de New York et de Londres. Ces variations réduisent d’autant les chances de développement des pays les plus dépendants des revenus du café. Depuis 1962, l’OIC ( 70Etats) tente de réguler le marché.

C) Les firmes agro-industrielles au cœur de la filière.  Doc. 14 p.158

Il y a divers intermédiaires mais ce sont les torréfacteurs ( les FTN) qui sont au cœur de la filière :

elles font pression sur les négociants pour obtenir des prix bas.

Elles dominent la production du café

Le café est désormais le résultat d’un processus industriel qui met les sociétés dans une concurrence vive. Celles-ci déploient alors de multiples moyens pour s’imposer :

publicité…

grands crus : ex : Blue Mountain de Jamaïque

nouveaux modes de conditionnement : dosettes, nouvelles machines…

nouveaux lieux de consommation

Conclusion : Une poignée de FTN des pays développés dominent le marché du café. Ces firmes maîtrisent la filière du café, de l’achat des sacs aux petits producteurs à la torréfaction et la distribution dans les pays riches.

III)Une régulation du marché du café est-elle possible ?

Le commerce équitable constitue-t-il une alternative crédible pour les petits producteurs de café ?

Les fluctuations du marché du café ne favorisent pas une diffusion dans la durée du développement. Dans le cadre d’un commerce équitable, des expériences en faveur des producteurs se multiplient.

1) les objectifs du commerce équitable   doc 2 p. 170

L’idée est de supprimer les intermédiaires et d’accorder une rétribution plus juste aux producteurs. C’est le cas des ONG comme la Fair Trade Organisation ou Max Havelaar. En 2006, cette association contrôle 80 % du commerce équitable en France.

2) Les limites du commerce équitable

Il ne représente que 0.01 % du commerce mondial. De plus, les consommateurs paient plus cher le café ( entre 20 et 30 %).

Enfin, face au développement du commerce équitable, les grands groupes mettent au point de nouvelles stratégies. Exemple : Malongo :

création de produits étiquetés «  équitable » ou « solidaires ».

partenariat avec les ONG

prix minimum garanti au producteur

prime au développement

Conclusion : Coller carte synthèse du manuel
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