Les mobilités de la population
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Quels sont les différents types de migration à l’intérieur du territoire français ?
La mobilité ne cesse de s’accroître pour des raisons diverses :
- déplacements domicile-travail : en moyenne les distances parcourues sont de 15 Km.
- changement durable de résidence : travail, résidence d’origine…
- déplacements saisonniers, temporaires : touristes, étudiants
Cette mobilité est rendue possible par l’amélioration et la modernisation des moyens de transport : le citadin est aujourd’hui un nomade, la ville lui offre des possibilités multiples.
II) Mobilité et organisation du peuplement
doc. 2 et 3 p. 142
Les migrations interrégionales se sont accrues : la carte des soldes migratoires oppose les régions du Sud et de l’Ouest à celles du Nord et du Nord-Est. Les régions méridionales sont les plus attractives ( proximité de la mer, climat, nouvelles activités…)
doc. 2 et 3, 4 p. 142-143
Les vieilles régions industrielles subissent un déclin prononcé depuis le littoral de la Manche jusqu’à l’Alsace.
En Ile de France, le déficit s’explique par le départ de personnes à la retraite mais aussi aux difficultés de logement. Cependant l’accroissement naturel compense le déficit migratoire et les jeunes sont attirés par la capitale.
III) Les mobilités à l’échelle locale
doc. 5 p. 144
On constate un phénomène d’étalement urbain : ex : l’Eure-et-Loir.
L’aire urbaine de Paris dépasse aujourd’hui la région IDF : plusieurs raisons :
cadre de vie rural et proximité de la ville
coûts moindre des logements
doc. 7 p. 145
Mais cette péri-urbanisation coûte chère et a ses inconvénients :
coûts de transport
infrastructures, coût de la construction…
endettement des familles, pollution de l’espace autrefois rural…
Conclusion :
La répartition de la population sur le territoire évolue en fonction de la mobilité des français et dans une moindre mesure en fonction de l’apport de l’immigration.